EDITO. Blazé·e·s s’enlaidit

Le concept de la mode a toujours oscillé entre beauté et provocation, entre l’art du sublime et l’impulsion de choquer. Aujourd’hui, ce qui était autrefois marginal ou rebelle trouve son chemin sur les plus grandes scènes de la mode. Et quelle meilleure scène que la Fashion Week de Paris, le cœur battant de l’industrie, pour introduire ce qui semblait impensable : la marque « Fecal Matter ».

Derrière ce nom volontairement provocateur se cache une vision radicale de la mode, un défi aux normes esthétiques et une remise en question des standards de beauté.

Alors que l’Ugly Core atteint son paroxysme en se retrouvant sous le feu des projecteurs d’innombrables collections, Blazé·e·s vous invite à célébrer cette fusion des mondes, cette collision entre le classique et le subversif, entre l’acceptable et le dérangeant. Parce qu’au final, n’est-ce pas dans l’inconfort que naît la véritable mode ? 

Maureen, Fanny, Axelle, Lou, Samuele, Violaine

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The concept of fashion has always oscillated between beauty and provocation, between the art of the sublime and the impulse to shock. Today, what was once marginal or rebellious is finding its way onto the biggest fashion stages. And what better stage than Paris Fashion Week, the beating heart of the industry, to introduce what seemed unthinkable: the “Fecal Matter” brand.

Behind this deliberately provocative name lies a radical vision of fashion, a challenge to aesthetic norms and a rethinking of beauty standards.

As the Ugly Core reaches its zenith by finding itself in the spotlight of countless collections, Blazé-e-s invites you to celebrate this fusion of worlds, this collision between the classic and the subversive, between the acceptable and the disturbing. Because in the end, isn’t it in discomfort that true fashion is born ?

Maureen, Fanny, Axelle, Lou, Samuele, Violaine

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© Maureen Manenc / Samuele Matteuzzi